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Distribution :
Si les fiches que je r�alise pour BDFF p�chent parfois par leur non-exhaustivit� c�t� distribution, c'est que je n�ai pu r�unir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cin�ma qui m�anime ne m�assure pas toujours les moyens d�investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incompl�tes aux cin�philes qui les consulteront. Elles ont cependant le m�rite de se baser sur des �l�ments d�ment v�rifi�s.
Images du film :
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Document sans nom
Jean Paul Moulinot L�on de Coantr� Fernand Ledoux Elie de Co�tquidan Andr� Luguet Octave de Co�tquidan Germaine Delbat M�lanie Bernard Musson le valet Antoine Marin Bourdillon Cl�ment Thierry Maitre Lebeau Genevi�ve Brunet Simone de Bauret Madeleine Lambert Emilie de Co�tquidan Juliette Brac la prostitu�e Ma�a Simon la jeune fille du caf� Claude France Villardebo Mariette Germaine Kerjean Madame de Vauthiers Paul Bonifas Chandelieer Paul Mercey le docteur Gibout Jean-Pierre Marielle Le narrateur
Document sans nom
R�sum� : Adaptation par Jean Louis Curtis du roman d'Henry de Montherlant "Les C�libataires" r�alis�e par Jean Prat. Les c�libataires sont deux aristocrates ruin�s, L�on de Coantr� et son oncle, le baron Elie de Co�tquidan ; le second vit aux crochets du premier et ils partagent le m�me appartement jusqu'au jour o� L�on apprend par son notaire que le peu de fortune qui lui restait de sa m�re a consid�rablement fondu. Le roman est l'�tude de deux caract�res d'inadapt�s sociaux, respect�e par l'adaptation t�l�visuelle. Apr�s des ann�es de vie commune les deux hommes doivent se s�parer, leur manque total d'exp�rience, ajout� � l'�goisme de l'un et � la paresse de l'autre, les laissant profond�ment d�munis devant les r�alit�s de la vie. Mots cl�s : adaptation d'oeuvre ; roman (Les C�libataires) ; c�libat ; noblesse (aristocratie) ; fortune (ruine) ; inadaptation sociale ; relation familiale (oncle-neveu)
Article de presse : M. de Coantr�, le h�ros des � C�libataires �, ce roman proche de Balzac qu'Henri de Montherlant publia en 1934, aurait pu �tre un ing�nieur de talent, qui sait m�me, un petit inventeur de g�nie. Il pr�f�ra vivre mis�rablement et mourir plus mis�rablement encore. Mais, � la fin du livre, � l'instant o� M. de Coantr� tr�passe dans la solitude la plus compl�te et apr�s avoir d�couvert l'inutilit� de sa vie, un troupeau d'oies sauvages s'assemble dans le ciel et s'appr�te � voler � tire d'ailes vers le Midi, c'est-�-dire vers le bonheur. Ce vol symbolique donne un sens au livre tout entier et porte un jugement sur l'existence de L�on de Coantr� qui, par l�chet�, s'est laiss� enliser par la mesquinerie et la m�diocrit�. Le seul reproche que nous adresserons � Jean Prat est peut-�tre d'avoir amoindri la mort de son personnage, de lui avoir retir� sa signification. Les oies sauvages nous ont manqu�.
Sans elles, l'histoire de ce baron ruin� et de son oncle Elie a pu para�tre � certains une simple anecdote d�tach�e d'un milieu d�funt pris � un temps r�volu, alors qu'elle est de toutes les �poques et nous concerne tous. � Les C�libataires � est un roman comment�. Nous voulons dire par l� que l'auteur est constamment pr�sent, qu'il domine ses personnages et que, sans cesse, il les condamne ou se moque de leurs actions.
Le grand m�rite de Jean-Louis Curtis est d'avoir respect� cette ironie. Il ne s'est pas content� de nous montrer la lamentable aventure de deux vieux gentilshommes � la d�rive, mais il nous l'a fait voir avec les yeux impitoyables de Montherlant. Beaucoup, � la faveur des � C�libataires �, ont d�couvert Jean-Paul Moulinot; ceux-l� ne devaient pas aller beaucoup au th��tre, car il y a longtemps que Moulinot a prouv� aux foules du T.N.P. son grand talent. Il fut, mardi, un L�on de Coantr� conforme � nos r�ves. Mais serait-ce juste de le s�parer de ses deux compagnons, de Fernand Ledoux et d'Andr� Luguet, qui, l'un dans le r�le d'Elie de Co�tquidan, l'autre en baron Octave, furent non moins excellents ?
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Jean Paul Moulinot L�on de Coantr� Fernand Ledoux Elie de Co�tquidan Andr� Luguet Octave de Co�tquidan Germaine Delbat M�lanie Bernard Musson le valet Antoine Marin Bourdillon Cl�ment Thierry Maitre Lebeau Genevi�ve Brunet Simone de Bauret Madeleine Lambert Emilie de Co�tquidan Juliette Brac la prostitu�e Ma�a Simon la jeune fille du caf� Claude France Villardebo Mariette Germaine Kerjean Madame de Vauthiers Paul Bonifas Chandelieer Paul Mercey le docteur Gibout Jean-Pierre Marielle Le narrateur
R�sum� : Adaptation par Jean Louis Curtis du roman d'Henry de Montherlant "Les C�libataires" r�alis�e par Jean Prat. Les c�libataires sont deux aristocrates ruin�s, L�on de Coantr� et son oncle, le baron Elie de Co�tquidan ; le second vit aux crochets du premier et ils partagent le m�me appartement jusqu'au jour o� L�on apprend par son notaire que le peu de fortune qui lui restait de sa m�re a consid�rablement fondu. Le roman est l'�tude de deux caract�res d'inadapt�s sociaux, respect�e par l'adaptation t�l�visuelle. Apr�s des ann�es de vie commune les deux hommes doivent se s�parer, leur manque total d'exp�rience, ajout� � l'�goisme de l'un et � la paresse de l'autre, les laissant profond�ment d�munis devant les r�alit�s de la vie. Mots cl�s : adaptation d'oeuvre ; roman (Les C�libataires) ; c�libat ; noblesse (aristocratie) ; fortune (ruine) ; inadaptation sociale ; relation familiale (oncle-neveu)
Article de presse : M. de Coantr�, le h�ros des � C�libataires �, ce roman proche de Balzac qu'Henri de Montherlant publia en 1934, aurait pu �tre un ing�nieur de talent, qui sait m�me, un petit inventeur de g�nie. Il pr�f�ra vivre mis�rablement et mourir plus mis�rablement encore. Mais, � la fin du livre, � l'instant o� M. de Coantr� tr�passe dans la solitude la plus compl�te et apr�s avoir d�couvert l'inutilit� de sa vie, un troupeau d'oies sauvages s'assemble dans le ciel et s'appr�te � voler � tire d'ailes vers le Midi, c'est-�-dire vers le bonheur. Ce vol symbolique donne un sens au livre tout entier et porte un jugement sur l'existence de L�on de Coantr� qui, par l�chet�, s'est laiss� enliser par la mesquinerie et la m�diocrit�. Le seul reproche que nous adresserons � Jean Prat est peut-�tre d'avoir amoindri la mort de son personnage, de lui avoir retir� sa signification. Les oies sauvages nous ont manqu�.
Sans elles, l'histoire de ce baron ruin� et de son oncle Elie a pu para�tre � certains une simple anecdote d�tach�e d'un milieu d�funt pris � un temps r�volu, alors qu'elle est de toutes les �poques et nous concerne tous. � Les C�libataires � est un roman comment�. Nous voulons dire par l� que l'auteur est constamment pr�sent, qu'il domine ses personnages et que, sans cesse, il les condamne ou se moque de leurs actions.
Le grand m�rite de Jean-Louis Curtis est d'avoir respect� cette ironie. Il ne s'est pas content� de nous montrer la lamentable aventure de deux vieux gentilshommes � la d�rive, mais il nous l'a fait voir avec les yeux impitoyables de Montherlant. Beaucoup, � la faveur des � C�libataires �, ont d�couvert Jean-Paul Moulinot; ceux-l� ne devaient pas aller beaucoup au th��tre, car il y a longtemps que Moulinot a prouv� aux foules du T.N.P. son grand talent. Il fut, mardi, un L�on de Coantr� conforme � nos r�ves. Mais serait-ce juste de le s�parer de ses deux compagnons, de Fernand Ledoux et d'Andr� Luguet, qui, l'un dans le r�le d'Elie de Co�tquidan, l'autre en baron Octave, furent non moins excellents ?
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